Les
réacteurs :
Ce
sont
des
Liyulka
AL-31F
qui
développent
12,4
tonnes
de
poussée
chacun,
soit
autant
que
les
General
Electric
F-101
du
Rockwell
B-1B
Lancer.
Ce
réacteur
affichent
une
consommation
spécifique
de
1,92
kg
./
h.
/
kg.
de
poussée
en
post-combustion,
de
0,75
kg.
/
h.
/
kg.
de
poussée
en
régime
militaire
et
de
0,67
kg.
/
h.
/
kg.
de
poussée
en
régime
de
croisière.
Ils
sont
logés
dans
des
carénages
bien
séparés
(pour
des
raisons
évidentes
de
survie
de
la
machine
en
cas
de
destruction
d'un
des
deux
moteurs)
et
de
ce
fait
créent
sous
l'avion
un
long
couloir
où
peuvent
se
loger
deux
missiles
et
qui
participe
à
la
portance
du
fuselage,
permettant
les
vols
à
grandes
incidences.
L'AL-31F
est
conçut
pour
être
entièrement
révisé
toutes
les
1
000
heures
d'utilisation
et
changé
toutes
les
3
000.
Ils
subissent
tout
de
même
une
visite
de
contrôle
toutes
les
100
heures.
La
capacité
interne
en
carburant
est
de
12
000
litres
(9
400
kg.).
Certaines
sources
mentionnent
la
possibilité
d'emport
de
réservoirs
supplémentaires.
Le
Su-27
dispose
de
4
réservoirs
de
carburant
:
deux
dans
le
fuselage
et
deux
dans
chaque
aile.
Les
versions
les
plus
récentes
tels
que
le
Su-35
sont
propulsées
par
des
AL-35F
de
14
tonnes
de
poussée.
Si
le
Su-27
est
autant
chargé
au
mètre
carré
que
le
F-15,
soit
358
kg/m²,
il
bénéficie
d'un
rapport
poids
/
poussée
très
nettement
supérieur
à
1.
La
voilure :
Vue
en plan, elle n'est pas sans rappeler celle
du General Dynamics F-16 avec une forte flèche
au bord d'attaque (de l'ordre de 42°) pour
un dièdre négatif de 2°30'
et un faible allongement (3,5 environ). Comme
sur le F-16, cette voilure se raccorde à
la partie avant du fuselage par un Apex, mais
de surface beaucoup plus importante. Cette solution,
associée à des becs de bords d'attaque
et à des volets de courbures / ailerons
(flaperons) situés sur le bord de fuite
agissant en coordination avec les gouvernes
de profondeurs (tailerons), permet d'obtenir
un excellent rapport portance / traînée
quelle que soit l'incidence, et surtout une
portance maximale très élevée,
facteur important dans certaines configurations
de vol. La position des apex par rapport à
la voilure permet aussi de générer
un "vortex" sur celle-ci augmentant
la portance lors des vols a grandes incidences.
L'ensemble
de la voilure est positionné très
en arrière de la machine à proximité
des gouvernes de profondeur, dégageant
ainsi la partie antérieure du fuselage.
En effet, la cabine de pilotage, projetée
très en avant, assure au pilote une visibilité
assez exceptionnelle. Afin de compenser un bras
de levier relativement réduit (qui se
traduit par une efficacité modérée
des gouvernes de profondeur) et une instabilité
longitudinale naturelle de la machine, les gouvernes
de profondeur ont dû être très
largement dimensionnées et l'avion a
été doté de commandes de
vol électriques. Les gouvernes de profondeurs
ont un débattement de +/- 10° lorsqu'elles
agissent di-symétriquement, +20°
vers le haut et -15° vers le bas lorsqu'elles
agissent symétriquement. Les gouvernes
de direction ont un débattement de +25°.
Du
point de vue de sa structure, la voilure comporte
deux longerons et est renforcée dans
sa partie centrale par un troisième faux
longeron courant jusqu'à mi-envergure.
Le reste de la structure est composé
de panneaux usinés dans de l'alliage
léger et de nervures usinées,
structure qui autorise l'aménagement
de réservoirs structuraux.
Le
fuselage :
Les
entrées d'air, comme celles du Tomcat,
sont bidimensionnelles à forte inclinaison
(60°). Le fuselage, de section presque circulaire
dans sa partie avant, s'amincit très
rapidement vers l'arrière pour se terminer
par un long cône de flux des réacteurs
et de logement du parachute-frein ainsi que
d'une partie des systèmes d'alerte et
de contre-mesure. Les dérives sont implantées
à coté de chaque réacteur
et le plus à l'extérieur possible,
sans doute afin d'éviter l'effet de masque
provoqué par les Apex aux grands angles
d'attaque. A l'instar de l'Eagle, le Su-27 dispose
d'un imposant aérofrein dorsal situé
juste derrière le cockpit et actionné
par un gros vérin hydraulique.
Les
entrées d'air sont équipées
d'écrans de protection évitant
l'ingestion par le réacteur de corps
étrangers lorsque l'avion évolue
à partir de piste en herbe.
Le
système d'armes :
Le
système d'armes du Flanker est assez
complet. Il comporte un radar Doppler RLPK-27
à impulsion à capacité
look-down / shoot-down qui, grâce à
une antenne de près d'un mètre
de diamètre (la plus grosse après
celle du MiG-31), possède une portée
de détection avoisinant les 240 km (170
km en poursuite) pour une zone de dispersion
de la cible de 3 m². Il peut suivre simultanément
dix cibles et en engager deux. Ce radar dispose
également d'un mode air-sol comprenant
la cartographie, des fonctions d'agrandissement
/ gel de cartes, détection et poursuite
de cibles mobiles au sol, mesure de distance
air-sol, etc...
Les
autres équipements comprennent :
*
Un viseur tête haute (VTH en français
ou HUD en anglais) à l'aspect assez curieux.
*
Un détecteur infrarouge - donc discret
et passif - (IRST ou Infra Red Search and Track)
logé dans une demi-sphère en avant
du pare-brise dont la portée avoisinerait
les 50 km. Il a été conçu
par Geophysica NPO et est couplé à
un télémètre laser de 8
km de portée. Quand le détecteur
infrarouge est activé, le radar se met
automatiquement en mode " veille "
et suit l'objectif mais sans émettre.
Si le détecteur perd le contact avec
la cible - ce qui peut arriver si la cible traverse
des nuages - le radar est automatiquement activé.
Le bloc optique consiste en un système
périscopique de miroirs. L'ogive de détection
se déplace en élévation
(-15° vers le bas et +60° vers le haut)
et en azimut (60° vers le bas et 120°
vers le haut). Le taux de mise à jour
est de 4 secondes en mode balayage et de 0.05
s. en mode poursuite.
*
Un récepteur radar Sirena-3, détecteur
d'alerte radar SPO-15.
*
Système IFF SRO-2M/Paral/Marka, un compas
radio ADF ARK-19 et -20, un radio-altimètre
A-38 et les radios R-800 (UHF) et R-864 (HF).
*
Un viseur de casque lui permettant de désigner
sa cible à l'autodirecteur du missile
sans avoir à pointer le nez de l'avion
dessus.
*
Sa liaison de données automatique SDU-10-27
assure l'alimentation du système d'armes
par les senseurs d'autres appareils ou de stations
terrestres.
A
ces équipements est associé un
armement comprenant un canon monotube Gryazev
/ Shipunov 9A-4071K Gsh-30-1 de 30 mm (le même
que le Mig-29) et de 150 obus noyé dans
l'emplanture de l'aile droite, à la naissance
de l'Apex. Le "Flanker" est capable
d'emporter jusqu'à 10 missiles.
Siège
éjectable :
Il
s'agit du Zvezda K-36DM série 2 de type
zéro-zéro (zéro altitude-zéro
vitesse) semblable à celui qui sauva
la vie au pilote Anatoly Kvotchar lors de l'accident
du Mig-29 au Bourget 1989. Il contient un pack
de survie NAZ-8 avec une radio Komar 2M, des
rations de survie et un équipement médical.
Le parachute est d'une surface de 60 m².
Système
électrique et pneumatique :
Le
système électrique est composé
de deux générateurs de 115 V /
400 Hz AC et de deux batteries de secours 27
V DC - NiCD 20NKBN-25. Les concepteurs soviétiques
n'ont jamais vraiment fait confiance aux systèmes
de freins hydrauliques, qui font appel à
des liquides inflammables, et préfèrent
utiliser des systèmes pneumatiques chaque
fois que c'est possible. C'est pourquoi un réservoir
d'air comprimé est installé sur
la face intérieure de la trappe de la
roulette avant.
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: B. Domke
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